Venez découvrir Intersections en grand sur l’écran tactile du stand de l’Institut Français, testé par le Président de la République, François Hollande et la Ministre de la Culture et de la Communication, Aurélie Filippetti, lors de l’inauguration du Salon du livre.
Mathieu Potte-Bonneville, président de l’assemblée collégiale du Collège international de philosophie, présentera le livre numérique Intersections au public sur le stand de l’Institut Français le dimanche 24 mars 2013.
Dans ce livre interactif, cinquante neuf auteurs dessinent un portrait de la philosophie contemporaine, dans ses croisements avec la politique, la littérature, l’éducation, les sciences ou l’art, et une histoire des événements qui, ces trente dernières années, ont contraint la pensée à s’exercer autrement. Ponctué d’archives sonores, Intersections fait dialoguer les philosophes d’aujourd’hui avec les interventions qui ont marqué trois décennies de recherches au Collège, et donne à entendre les voix de Jacques Derrida, Alain Badiou, Jacques Rancière, Corinne Enaudeau...
Consacrée au débat actuel sur le concept open access des travaux publiés en sciences humaines, l’émission La Grande Table de France-Culture fera lundi 15 avril une large place à la parution d’Intersections, le livre numérique publié et gratuitement diffusé par le Collège.
La Médiathèque Marguerite Duras propose de faire découvrir l’aspect accessibilité aux déficients visuels d’Intersections, le livre numérique du Collège international de philosophie, présentant cinquante neuf auteurs et deux heures d’archives sonores inédites.
Samedi 1er juin 2013, 9h-17h, Université Paris Diderot :
Colloque — La migration des idées, coordonné par Seloua Luste Boulbina et Mathieu Potte-Bonneville
Lundi 3 juin 2013, 18h-20h, Palais de Tokyo :
Table ronde — 30 ans de philosophie au Collège international de philosophie
Mercredi 5 juin 2013, 10h15-17h, ouverture des portes à 10h Palais de la découverte un lieu Universcience :
Colloque — L’obsession d’une grande santé : enjeux médicaux et politiques d’aujourd’hui, sous la direction de Gilles Barroux, avec en ouverture la présidente d’Universcience Claudie Haigneré
Mercredi 5 juin 2013, 18h-20h, Palais de Tokyo :
Conférence d’Étienne Balibar — L’année 1983 - la communauté en question, répondant Diogo Sardinha
Jeudi 6 juin 2013, 10h30-17h, ouverture des portes à 10h, Palais de la découverte un lieu Universcience :
Colloque — Popularités de la déconstruction, sous la responsabilité de Laura Odello
Jeudi 6 juin 2013, 18h-20h, Palais de Tokyo :
Agora philosophique avec les Turbulents !
Jeudi 6 juin 2013, 18h30-20h30, Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche - Carré des Sciences :
Séminaire — Penser les langages de l’art : relations symboliques, sous la responsabilité de Natalia Smolianskaïa
Vendredi 7 juin 2013, 10h30-17h, ouverture des portes à 10h, Palais de la découverte un lieu Universcience :
Colloque — Fernand Deligny : errance et consistance d’une pensée, sous la responsabilité d’Anne Sauvagnargues et Pascal Sévérac
Vendredi 7 juin 2013, 18h-20h, Palais de Tokyo :
Forum — Art et politique. Autour du travail de Jacques Rancière, sous la responsabilité de Gabriel Rockhill
Samedi 8 juin 2013, 18h00-20h00, Palais de Tokyo :
Débat autour du livre — Enquête sur les modes d’existence de Bruno Latour, sous la responsabilité de Françoise Balibar
Dimanche 9 juin 2013, 18h00-20h00, Théâtre de Gennevilliers :
Débat autour d’un livre : — Trois ans avec Derrida. Les carnets d’un biographe de Benoît Peeters, sous la responsabilité de Frédéric Vengeon
Dimanche 9 juin 2013, 20h30-22h, Théâtre de Gennevilliers :
Théâtre — La Vérité en pointure par la compagnie J’ai, gratuit sur réservation au 01 41 32 26 26
Lundi 10 juin 2013, 15h-17h, Palais de Tokyo :
Forum — L’institution et la philosophie : autour du film documentaire « Le droit à la philosophie », sous la responsabilité de Gisèle Berkman et Yuji Nishiyamama
Lundi 10 juin 2013, 18h-20h, Palais de Tokyo :
Conférence de Catherine Malabou Peut-on abandonner le transcendantal ?, répondant : Mathieu Potte-Bonneville
Lundi 10 juin 2013 16h-18h Centre Parisien d’Études Critiques (C.P.E.C.) :
Séminaire — La liquéfaction des frontières : temps, droit et argent contre espace et matière, sous la responsabilité de Christopher Pollmann
Mercredi 12 juin 2013 18h-20h Palais de Tokyo :
Table ronde — Nouveaux territoires numériques, sous la responsabilité de Mathieu Potte-Bonneville
Jeudi 13 juin 2013, 10h15-17h, ouverture des portes à 10h Palais de la découverte un lieu Universcience : Colloque — La salle des machines - Machines et société, sous la responsabilité de Frédéric Vengeon
Jeudi 13 juin 2013, 18h-20h, Palais de Tokyo :
Séminaire — La crise du cadre et les avant-gardes, table ronde « Après les avant-gardes ? », sous la responsabilité de Natalia Smolianskaïa
Vendredi 14 juin 2013, 18h-20h, Palais de Tokyo :
Lecture d’Olivier Cadiot
Samedi 15 juin 2013, 9h45-20h30, ouverture des portes à 9h30 Amphithéâtre de l’Institut de Paléontologie Humaine :
Journée d’étude — Écologie : des entités non conventionnelles, dans le cadre des journées d’étude « Ce que fait l’écologie à la pensée », sous la responsabilité d’Élie Kongs et Émilie Hache
Samedi 15 juin 2013, 18h-20h, Palais de Tokyo :
Débat autour du livre — Avenirs possibles. Du bâtiment de la société, de sa façade et de ses habitants de Jan Spurk, sous la responsabilité de Gabriel Rockhill
Dimanche 16 juin 2013, 19h-21h30, Palais de Tokyo :
Lecture multilingue — Le Poème de Parménide, mise en lecture par Daniel Mesguich
Adresses des différents espaces qui accueillent Intersections :
Centre Parisien d’Études Critiques (C.P.E.C.) 37 bis rue du Sentier 75002 Paris
Institut de Paléontologie Humain, 1 rue René Panhard 75013 Paris, Amphithéâtre
Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche - Carré des Sciences 1 rue Descartes 75005 Paris
Palais de la découverte avenue Franklin Delano Roosevelt 75008 Paris
Palais de Tokyo 13 avenue du Président Wilson 75116 Paris
Théâtre de Gennevilliers 41 avenue des Grésillons 92230 Gennevilliers
Si les changements de lieu de vie affectent les êtres humains, comment pourrait-il en être autrement de leurs idées ? Migration et déplacement sont constitutifs des processus intellectuels. Les figures connues du philosophe marcheur ou voyageur nous ont depuis longtemps familiarisés avec la représentation d’une pensée en mouvement ; reste à penser, vraiment, la migration des idées. Par transferts d’un champ du savoir à l’autre, par traduction d’un langage ou d’une langue à l’autre, par émigration d’intellectuels d’un pays à l’autre, ce ne sont pas seulement les conditions matérielles et immatérielles qui changent, mais aussi les espaces mêmes de la pensée et les aires de son déploiement. L’objectif est d’explorer la création et la transformation des idées à partir du paradigme de la migration – examiner les liens entre les cheminements géographiques des penseurs et les transformations des théories qu’ils formulent, sans réduire les tensions entre l’universel toujours historiquement constitué et les géographies dans lesquelles il s’élabore. Que sont les idées hors du « pays natal » et de la « langue maternelle » ? De quels usages font-elles l’objet ? Comment aborder les entre-mondes et les genres flous que produisent déplacements, dépassements, deterritorialisations et effacements de frontières ?
Colloque organisé avec le Centre de sociologie des pratiques et représentations politiques (CSPRP), l’Université Paris Diderot et le Laboratoire d’études et de recherches sur les Logiques contemporaines de la philosophie (EA 4008 LLCP).
9h : Ouverture des portes et présentation de la journée
9h15 : Martine Leibovici (Université Paris Diderot) : Le site de « L’entre » et l’identification marrane selon Jacques Derrida
Ali Benmakhlouf (CIPh) : La philosophie Arabe, de ses origines grecques à sa présence européenne : migration et acclimatation
9h55 : — Discussion
10h45 : Madeleine Dobie (Columbia) : Captifs, otages, corsaires et terroristes en Méditerranée à travers les disciplines
Salim Abdelmadjid (CIPh) : Frontières et monde
11h25 : — Discussion
14h30 : Ann Laura Stoler (New school) : L’ar(r)ête des idées : les études coloniales face à Palestine/Israël
Jim Cohen (Sorbonne Nouvelle) : La pensée décoloniale, d’Amérique latine aux États-Unis
15h10 : — Discussion
15h45 : Amalia Boyer (Warwick) : Deleuze/Benitez Rojo : géophilosophie et contrepoint
Stéphane Douailler (Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis) : La migration sous le signe de l’égalité. Quelques épisodes Haïtiens
Dandan Jiang : Une modernité à la chinoise ?
16h45 : — Discussion
¿ Le Champ des pourquoi ? est un espace physique (au Palais de Tokyo) et virtuel (sur Internet), qui réunit toutes les réponses des directeurs de programme du Collège aux questions du public sous forme de codes QR design à flasher, scanner avec un smartphone ou une tablette.
Les personnes qui auront posé des questions de février à mai 2013 au sein du livre Intersections ou sur la page “questions” découvriront les réponses des chercheuses et chercheurs du CIPh en flashant, scannant les codes QR design à l’aide d’une application de reconnaissance de codes QR telle Mobiletag (Appstore, Blackbery store, Google Play, Windows store).
Inauguration de la quinzaine philosophique Intersections
Table ronde organisée avec le soutien du Palais de Tokyo.
“1983/2013
Nous avons invité les chercheuses et chercheurs qui ont croisé sa route à revenir tantôt sur quelques épisodes marquants de la vie du Collège, tantôt sur des événements qui durant ces trente années auront obligé la pensée à s’exercer autrement.”
Intersections
¿ Le Champ des pourquoi ? est un espace physique (au Palais de la découverte, un lieu Universcience & au Palais de Tokyo) et virtuel (sur Internet), qui réunit toutes les réponses des directeurs de programme du Collège aux questions du public sous forme de codes QR design à flasher, scanner avec un smartphone ou une tablette.
Les personnes qui auront posé des questions de février à mai 2013 au sein du livre Intersections ou sur la page “questions” découvriront les réponses des chercheuses et chercheurs du CIPh en flashant, scannant les codes QR design à l’aide d’une application de reconnaissance de codes QR telle Mobiletag (Appstore, Blackbery store, Google Play, Windows store).
De quelles normes relève la santé ? De quelles valeurs ? Quelle actualité donner à une notion aux contours si difficiles à arrêter ? Dessinant un horizon incontournable pour tout projet de vie, la santé est aussi l’une des préoccupations et obsessions centrales de toute société, ce qu’atteste l’actualité la plus récente comme l’histoire la plus ancienne. Notre journée d’étude se propose d’aborder cette notion à travers plusieurs dimensions, parmi celles-ci : l’obsession d’une bonne santé durable à travers l’histoire des pratiques médicales et des philosophies prônant un régime de vie – l’obsession de la performance et du corps éternellement jeune, image d’une « nouvelle » vieillesse ? – la santé comme objet d’évaluation, de calcul et de spéculation.
Colloque organisé avec le Centre Georges Canguilhem (Université Paris 7) et le soutien du Palais de la découverte, un lieu Universcience.
10h : Ouverture des portes et présentation de la journée
10h15 : Claudie Haigneré, présidente d’Universcience
10h30 : Joël Coste (Université Paris Descartes, EPHE) : Du contrôle de
l’environnement à la gestion du fardeau des maladies chroniques : les défis accumulés de la santé publique
11h15 : — Discussion
11h15 : Isabelle Vacarie (Université Paris Ouest Nanterre La Défense) :
La santé comme objet d’évaluation et de calcul
12h : — Discussion
13h30 : Marie Gaille (CNRS) : Une société à l’avenir bien portante. Choix individuels, choix politiques en matière procréatrice
14h15 : – Discussion
14h30 : Dominique Boury (Université catholique de Lille) :
Les enjeux éthiques d’une pédagogie de la guérison
15h15 : — Discussion et pause
15h45 : Gilles Barroux (CIPh) :
La santé : entre silence médical et parole philosophique
16h30 : — Discussion
16h45-17h : Conclusion et clôture de la journée
Professeur émérite de Philosophie à l’Université de Paris Ouest Nanterre La Défense, Étienne Balibar a récemment publié Citoyen Sujet et autres essais d’anthropologie philosophique (PUF, Pratiques théoriques, 2011).
En 1983, année de fondation du Collège, paraissent plusieurs ouvrages philosophiques majeurs abordant, soit en parallèle, soit dans la forme d’un échange, le thème de la communauté, et dus à des philosophes étroitement liés à cette fondation ou qui joueront ensuite un rôle essentiel dans l’histoire de l’institution : c’est le cas en particulier pour Le Différend de Jean-François Lyotard, pour La Communauté désœuvrée de Jean-Luc Nancy (à qui Blanchot répondra la même année par La Communauté inavouable), pour Les Noms indistincts de Jean-Claude Milner... Ce ne peut être le fait du hasard, mais pourquoi ? Élargissant la confrontation à quelques autres textes français et étrangers, mais se concentrant sur les ouvrages précités, la conférence cherchera à répondre à cette question dans les termes d’un recoupement de la conjoncture et de l’écriture, et par conséquent d’une analyse de l’actualité philosophique, en son temps et dans le nôtre.
Conférence organisée avec le soutien du Palais de Tokyo.
Si la déconstruction est « ce qui arrive », comme Derrida n’a cessé de le répéter, elle ne peut pas négliger la portée croissante de la popular culture dans l’espace de la démocratie de masse. Popularités de la déconstruction : le titre de cette journée – qui s’inscrit dans la programmation des « Trente ans du Collège » – voudrait donc donner le coup d’envoi d’une réflexion autour des figures populaires que la déconstruction a élaborées, évoquées, mais aussi évitées.
Colloque d’étude organisé avec le soutien du Palais de la découverte, un lieu Universcience et en collaboration avec l’équipe Histoire des arts et des représentations-Philosophie (HARP) de l’Université de Paris Ouest Nanterre La Défense.
10h : Ouverture des portes
10h30 : Laura Odello (CIPh) : La déconstruction, ça se voit
11h05 : Arafat Sadallah (Siwa) : Le calcul du désir. Regards, politique et popularité dans les réseaux sociaux
11h40 : Peter Szendy (Université Paris Ouest Nanterre La Défense) : L’image de la déconstruction
12h15 : — Débat et pause
14h10 : Simone Regazzoni (Université de Pavie) : War Games. La déconstruction à l’époque de la pop culture
14h45 : Thomas Dutoit (Lille 3) : Mimesis incarcérée : la prison, lieu et représentation de la pop culture ?
15h20 : Avital Ronell (New York University) : Sous réserve.
15h55 : Alexander Garcia Düttmann (Goldsmiths, University of London) : Ça prend ça marche
16h30-17h : Débat et clôture de la journée
¿ Le Champ des pourquoi ? est un espace physique (au Palais de la découverte, un lieu Universcience & au Palais de Tokyo) et virtuel (sur Internet), qui réunit toutes les réponses des directeurs de programme du Collège aux questions du public sous forme de codes QR design à flasher, scanner avec un smartphone ou une tablette.
Les personnes qui auront posé des questions de février à mai 2013 au sein du livre Intersections ou sur la page “questions” découvriront les réponses des chercheuses et chercheurs du CIPh en flashant, scannant les codes QR design à l’aide d’une application de reconnaissance de codes QR telle Mobiletag (Appstore, Blackbery store, Google Play, Windows store).
Agora philosophique organisée avec Turbulences ! et le soutien du Palais de Tokyo.
L’association Turbulences !, qui forme de jeunes autistes aux métiers artistiques,
propose depuis deux ans des moments de pensée en commun avec plusieurs
philosophes du Collège, ainsi qu’avec le public. C’est cette expérience que prolongera cette nouvelle agora philosophique.
Agora philosophique organisée avec le soutien du Palais de Tokyo.
© Crédits photos François Pohu-Lefevre
Lors de cette séance finale de six ans de séminaires sur le sujet des formes d’expression en art, et plus particulièrement, en art contemprain, on s’interrogera sur les interactions entre l’artiste et le critique d’art, entre l’œuvre d’art et son commentaire : pourrait-on voir toutes les relations entre différentes formes d’expression artistique et leurs commentaires dans une optique du fonctionnement inter-symbolique, selon la théorie des « langages de l’art » de Nelson Goodman ? Peut-on aller même jusqu’à considérer que le commentaire et le discours esthétiques entrent en correspondance et contribuent à former les langages du collage, caractéristiques de la situation actuelle de l’art ? En partant d’exemples d’art contemporain, on verra pourquoi l’artiste d’aujourd’hui a besoin d’élargir son champ d’exploration des langages de l’art à l’aide d’un méta-discours, tout en s’interrogeant sur ses manières et ses intentions propres de créer.
Cette séance de séminaire est organisée avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
¿ Le Champ des pourquoi ? est un espace physique (au Palais de la découverte, un lieu Universcience & au Palais de Tokyo) et virtuel (sur Internet), qui réunit toutes les réponses des directeurs de programme du Collège aux questions du public sous forme de codes QR design à flasher, scanner avec un smartphone ou une tablette.
Les personnes qui auront posé des questions de février à mai 2013 au sein du livre Intersections ou sur la page “questions” découvriront les réponses des chercheuses et chercheurs du CIPh en flashant, scannant les codes QR design à l’aide d’une application de reconnaissance de codes QR telle Mobiletag (Appstore, Blackbery store, Google Play, Windows store).
Qui était Fernand Deligny (1913-1996) ? D’abord instituteur spécialisé, il anime après la guerre « La Grande Cordée », association présidée par Henri Wallon et qui a pour vocation l’accueil d’enfants dits inadaptés, délinquants ou caractériels. À partir de la fin des années soixante, et jusqu’à sa mort, il s’occupera d’enfants autistes, près de Monoblet dans les Cévennes, dans son « radeau » comme il disait. La publication nouvelle, à l’initiative de Sandra Alvarez de Toledo, de ses écrits aux éditions l’Arachnéen (Fernand Deligny. Œuvres, 2007 ; L’Arachnéen et autres textes, 2008), montre que la pensée de Deligny ne cesse de féconder notre temps – depuis la philosophie de Deleuze et Guattari jusqu’aux pratiques éducatives et artistiques d’aujourd’hui. Notons que sont prévues, pour juin 2013, la sortie aux éditions L’Arachnéen d’un nouvel ouvrage autour de Deligny, avec la reprise de plus de 200 « lignes d’erre » (cartes des trajets des personnes autistes) ; ainsi qu’une exposition de ces cartes à l’IMEC.
Colloque organisé en collaboration avec l’HARp, EA 44 14 (Université Paris Ouest Nanterre La Défense) et le LIS (Lettres, Idées, Savoirs - EA 4395 - UPEC) et avec le soutien du Palais de la découverte, un lieu Universcience.
10h : Ouverture des portes, accueil et présentation de la journée Pascal Sévérac (CIPh, maître de conférences à l’Université Paris-Est Créteil)
10h30 : Bertrand Ogilvie (psychanalyste, enseignant à l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense)
11h15 : Anne Querrien (sociologue et urbaniste) : Des tracés qui fabriquent du commun
12h : Igor Krtolica (doctorant à l’ENS de Lyon) : Deligny, sur les traces de l’origine de l’art
14h15 : Anne Sauvagnargues (professeur à l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense)
15h : Joël Kerouanton (écrivain et éducateur spécialisé) : L’étai Deligny - une pensée de la fabrique (qui me suit partout)
16h : Sandra Alvarez de Toledo (responsable des éditions L’Arachnéen) : Cartes et lignes d’erre : tracer pour rien, pour voir...
Pour marquer les 30 ans du Collège international de philosophie, cette table ronde propose une réflexion sur le rapport entre l’art et la politique dans la philosophie française contemporaine. Elle prendra comme point de départ un questionnement général sur l’histoire de cette problématique au xxe siècle, avant d’aborder la question plus précise de l’interrogation sur l’art et la politique en France depuis les années 1980 et la fondation du Collège. Cet encadrement historique nous servira de toile de fond pour une discussion axée plus précisément sur les enjeux de cette problématique dans la conjoncture actuelle. On s’intéressera spécialement au travail de notre invité, Jacques Rancière, et notamment à sa nouvelle conceptualisation de l’art et de la politique en tant que « partages du sensible ». Le nouage historisant de l’art et de la politique n’est-il qu’une actualisation de l’esthétique kantienne revue et corrigée par Foucault ou s’agit-il d’une refondation ou renégociation de l’esthétique par-delà ses critiques modernistes et post-modernistes ? Comment situer l’originalité de son projet par rapport, notamment, à la prise de l’art dans les travaux de penseurs tels que Deleuze, Lyotard, Derrida ou Badiou ? Enfin, quels sont les échos de son projet en France et à l’étranger ?
Forum organisé avec le soutien du Palais de Tokyo et du Centre de Recherches sur les Arts et le Langage (EHESS/CNRS).
¿ Le Champ des pourquoi ? est un espace physique (au Palais de la découverte, un lieu Universcience & au Palais de Tokyo) et virtuel (sur Internet), qui réunit toutes les réponses des directeurs de programme du Collège aux questions du public sous forme de codes QR design à flasher, scanner avec un smartphone ou une tablette.
Les personnes qui auront posé des questions de février à mai 2013 au sein du livre Intersections ou sur la page “questions” découvriront les réponses des chercheuses et chercheurs du CIPh en flashant, scannant les codes QR design à l’aide d’une application de reconnaissance de codes QR telle Mobiletag (Appstore, Blackbery store, Google Play, Windows store).
Anthropologue, sociologue et philosophe des sciences, Bruno Latour a reçu le prix Holberg pour ses travaux sur la notion de modernité. Il est engagé dans la construction d’une plateforme collaborative qui doit permettre à son enquête sur les modes d’existence de se développer.
Enquête sur les modes d’existence se présente comme le rapport préparatoire à une investigation collective, dont la question centrale pourrait être : que pouvons-nous bien vouloir dire, lorsque nous nous disons modernes ? Il s’agit alors de produire la description anthropologique de cette étrange revendication, d’identifier les valeurs multiples et contradictoires dont elle se soutient, sans présumer de leur validité ; sur fond d’un pluralisme assumé, Bruno Latour revisite comme autant de manifestations de notre étrangeté les sciences, les techniques, mais aussi le droit, la religion, la
politique ainsi que l’économie, ici considérée comme la plus étrange et la plus
ethnocentrique des productions.
Enquête sur les modes d’existence, édition La découverte, 2012.
Débat organisé avec le soutien du Palais de Tokyo.
Benoît Peeters est un auteur (roman, bande dessinées) et essayiste reconnu. Il est le premier à s’être aventuré dans la rédaction d’une biographie de Jacques Derrida.
L’entreprise mérite d’être saluée, tant pour son intérêt historique et le savoir qu’elle nous apporte sur la vie de ce philosophe que pour son intérêt littéraire et philosophique. Faire la biographie de Derrida est en effet une entreprise particulière tant ce philosophe a su déplacer la figure du penseur en intégrant (transformant) des éléments de sa vie, de son caractère ou de ses liens dans les configurations même de sa pensée. Par ailleurs, cette recherche, alors même que le philosophe était mort depuis peu et que son entourage demeurait intact, s’inscrit dans une temporalité étrange, celle d’une biographie vivante, un révolu présent, une trace contemporaine de ce dont elle est la négation. B. Peeters enfin a su ne pas s’oublier derrière son travail et faire de cette enquête scrupuleuse la rencontre entre deux hommes d’écriture.
Ainsi plutôt que de présenter une somme d’informations réunies autour de la figure d’un grand penseur, il nous semble intéressant (et davantage fidèle) de suivre l’invitation de l’auteur en nous ouvrant à la réflexivité du biographe qui nous présentera un Derrida aux marges, indirect, saisi dans sa disparition, chez l’autre.
Trois ans avec Derrida. Les carnets d’un biographe de Benoît Peeters, éditions Flammarion, collection « Essais », Paris, 2010
Débat autour d’un livre organisé avec le soutien du Théâtre de Gennevilliers.
Ce spectacle est l’histoire d’un voyage dans le temps et dans l’espace sur les lieux d’une enquête. La carte du voyage est un tableau de Van Gogh, le plan de route est un texte de Jacques Derrida : « Restitutions - de la vérité en pointure ». Quatre acteurs poursuivent l’enquête initiée par Derrida.
Pièce créée avec le soutien du Théâtre de Gennevilliers.
La Vérité en pointure
à partir d’un texte de Jacques Derrida
Extrait :
– Avançons alors.
– 1886 : Vincent Van Gogh peint à Paris un tableau représentant deux chaussures.
1905 : Paul Cézanne écrit à son ami Émile Bernard et lui dit notamment « Je vous dois la vérité en peinture et je vous la dirai. »
1935 : Martin Heidegger prononce ses premières conférences sur le thème de l’origine de l’œuvre d’art. Il s’y réfère au tableau des chaussures de Van Gogh.
1950 : sortie du livre de Martin Heidegger L’Origine de l’œuvre d’art.
1965 : Mort de Kurt Goldstein aux États-Unis.
1965 : Meyer Schapiro, historien de l’art américain, lit L’Origine de l’œuvre d’art. Correspondance avec Martin Heidegger pour savoir à quel tableau de Van Gogh représentant une paire de chaussures il fait allusion dans L’Origine de l’œuvre d’art.
1968 : sortie de l’essai de Meyer Schapiro La Nature morte comme objet personnel, qui est entre autres une réponse à Heidegger à propos des chaussures.
1976 : mort de Martin Heidegger en Allemagne.
1976 : la revue Macula décide de consacrer un numéro double à la querelle Heidegger/Schapiro, et commande un texte sur ce thème au philosophe Jacques Derrida. Jacques Derrida accepte.
1977 : mort de Marvin Pontiac.
1977 : le 6 octobre, conférence de Jacques Derrida à l’université de Columbia, New York, où il prononce la première partie du texte qu’il est en train d’écrire, qu’il nomme Restitutions - de la vérité en pointure.
1978 : sortie de la revue Macula 3/4 sur la querelle de restitution, comprenant un extrait du texte de Martin Heidegger, un extrait du texte de Meyer Schapiro et la première partie du texte de Jacques Derrida.
1978 : sortie du livre de Jacques Derrida La Vérité en peinture, dont la troisième partie est constituée du texte, entier, Restitutions - de la vérité en pointure.
1983 : fondation du Collège international de philosophie par François Châtelet, Jean-Pierre Faye, Dominique Lecourt et Jacques Derrida.
1988 : exposition Van Gogh au musée d’Orsay ; commande, diffusion puis censure du film Van Gogh à Paris – Repérages, d’André S. Labarthe.
2000 : nous découvrons le texte de Jacques Derrida.
2002 : nous écrivons à Jacques Derrida, puis nous le rencontrons dans les salons de l’hôtel Lutétia. Nous lui demandons entre autres choses si nous pouvons partir de son texte en vue d’une production théâtrale, il nous dit : « Oui, vous pouvez vous saisir de mon texte, mais... partez-en. »
2004 : mort de Jacques Derrida en France.
2009 : nous nous rendons à Amsterdam au musée Van Gogh, pour voir le tableau des chaussures de nos propres yeux.
Stéphanie Farison, Guillaume Rannou, Juliette Rudent-Gili, Martin Selze
¿ Le Champ des pourquoi ? est un espace physique (au Palais de la découverte, un lieu Universcience & au Palais de Tokyo) et virtuel (sur Internet), qui réunit toutes les réponses des directeurs de programme du Collège aux questions du public sous forme de codes QR design à flasher, scanner avec un smartphone ou une tablette.
Les personnes qui auront posé des questions de février à mai 2013 au sein du livre Intersections ou sur la page “questions” découvriront les réponses des chercheuses et chercheurs du CIPh en flashant, scannant les codes QR design à l’aide d’une application de reconnaissance de codes QR telle Mobiletag (Appstore, Blackbery store, Google Play, Windows store).
Le droit à la philosophie réalisé par Yuji Nishiyama en 2009 est le premier film documentaire consacré au Collège international de philosophie fondé en 1983 par François Châtelet, Jean-Pierre Faye, Jacques Derrida et Dominique Lecourt. Le film consiste en entretiens menés avec des directeurs de programme anciens et actuels : Michel Deguy, François Noudelmann, Catherine Malabou, etc. Ce film « voyageur » a déjà été projeté dans environ soixante universités non seulement au Japon, mais aussi aux États-Unis, en France, en Allemagne, en Angleterre, en Israël, en Corée, à Hong Kong et à Taiwan, et il a recueilli une audience de plus de trois mille personnes au total. Les tables rondes qui suivent les projections donnent à chaque fois lieu à des débats très animés entre les intervenants et l’audience. Le but de ce film est d’interroger les Humanités en général et la philosophie en particulier à notre époque de capitalisme mondialisé. L’un de ses thèmes centraux est « la question de l’institution », c’est-à-dire les relations entre la philosophie et les institutions : question décisive pour la déconstruction telle que Jacques Derrida l’a conçue et élaborée.
Spécialiste de philosophie contemporaine, Catherine Malabou a notamment publié La Chambre du milieu, de Hegel aux neurosciences (Hermann, 2009), Changer de différence, le féminin et la question philosophique (Galilée, 2009).
Une part de la philosophie contemporaine a entrepris de mettre en question ce qui passait il y a peu, dans l’histoire des idées, pour un tournant irréversible : l’idée selon laquelle, parce que notre accès au monde est tributaire des structures de notre pensée, l’investigation devait se détourner des choses mêmes pour examiner d’abord notre manière d’appréhender celles-ci, se contenter de décrire les conditions subjectives de possibilité du savoir (le « transcendantal »), et borner ses ambitions à ce qui s’offre à notre expérience plutôt que de prétendre contourner ses limites pour interroger directement l’Être et toucher à l’absolu. Parfois réunies sous la bannière du « réalisme spéculatif », plusieurs entreprises philosophiques entendent au contraire, aujourd’hui, rompre avec ces sévères restrictions, au profit d’une métaphysique redevenue conquérante : c’est sur ce débat que reviendra Catherine Malabou, en discutant la possibilité et les limites d’un tel « nouveau départ ».
Conférence organisée avec le soutien du Palais de Tokyo.
Cette dernière séance portera sur La liquéfaction de la vie humaine – globalisation et atomisation des sociétés. En se dissociant des frontières d’appartenance stables tels que religion, profession, domicile, nom et sexe, l’existence individuelle semble se liquéfier. Soutenue par une prépondérance croissante du temps sur l’espace, cette atomisation des sociétés coïncide avec leur globalisation, comme la découverte de l’infiniment petit côtoie l’exploration de l’infiniment grand.
Séance finale du séminaire organisée en collaboration avec l’ « Atelier international et interdisciplinaire pour la réflexion philosophique », Berlin (http://iiaphr.eu) et avec le soutien du Centre Parisien d’Études Critiques.
¿ Le Champ des pourquoi ? est un espace physique (au Palais de la découverte, un lieu Universcience & au Palais de Tokyo) et virtuel (sur Internet), qui réunit toutes les réponses des directeurs de programme du Collège aux questions du public sous forme de codes QR design à flasher, scanner avec un smartphone ou une tablette.
Les personnes qui auront posé des questions de février à mai 2013 au sein du livre Intersections ou sur la page “questions” découvriront les réponses des chercheuses et chercheurs du CIPh en flashant, scannant les codes QR design à l’aide d’une application de reconnaissance de codes QR telle Mobiletag (Appstore, Blackbery store, Google Play, Windows store).
Prenant comme point de départ la récente publication du livre numérique Intersections — offert en téléchargement gratuit par le Collège, fidèle à la politique de libre accès au savoir qui fut la sienne depuis sa fondation —, la discussion s’ouvrira aux grandes questions qui font débat depuis l’irruption du numérique dans l’économie et l’univers du livre : le nouveau rapport de l’écrivain à son public, bouleversé par l’apparition d’interfaces qui pourraient bientôt amener l’auteur à incorporer les réactions du lecteur à son propre texte ; le choix entre un « décalque » du livre papier, et une complète réinvention du support, transformant la lecture en véritable expérience sensorielle ; la métamorphose du travail d’éditeur dans la création numérique en fiction ou SHS ; la survivance du lien affectif à ses livres jusque dans leur dématérialisation ; le prix (encore prohibitif) du livre numérique en France et celui (variable) de sa diffusion ; les engagements très discutés en faveur de l’open access.
Flore Roumens (Les Éditions du Seuil), François Bon (écrivain) [sous réserve], Mathieu Potte-Bonneville (CIPh), Éric Guichard (CIPh).
¿ Le Champ des pourquoi ? est un espace physique (au Palais de la découverte, un lieu Universcience & au Palais de Tokyo) et virtuel (sur Internet), qui réunit toutes les réponses des directeurs de programme du Collège aux questions du public sous forme de codes QR design à flasher, scanner avec un smartphone ou une tablette.
Les personnes qui auront posé des questions de février à mai 2013 au sein du livre Intersections ou sur la page “questions” découvriront les réponses des chercheuses et chercheurs du CIPh en flashant, scannant les codes QR design à l’aide d’une application de reconnaissance de codes QR telle Mobiletag (Appstore, Blackbery store, Google Play, Windows store).
La machine ne se réduit pas à une réalité technique car elle ne peut être totalement séparée des causes et des effets de son fonctionnement. Si nous acceptons d’appeler « machine » toute institution d’un montage d’automatismes artificiels alors nous nous donnons un objet d’étude suffisamment précis et polymorphe pour intégrer les différents usages de nos machines. Les sociétés humaines intègrent des machines dans leur fonctionnement économique, administratif, communicationnel, perceptif… Pourtant, elles ne se prêtent qu’à des théorisations partielles. La machine est en effet un objet fondamentalement hybride ; elle cristallise différentes dimensions qui ne correspondent pas à un champ de réalité uniforme.
Quel usage social faisons-nous de nos machines ? Comment nous servent-elles à concevoir le fonctionnement de nos collectifs ? Quels effets (de savoir, d’ignorance, de pouvoir) ces représentations ont-elles sur nos devenirs ? De quels principes les machines sont-elles le masque ?
Colloque organisé avec le soutien du Palais de la découverte, un lieu Universcience.
10h : Ouverture des portes
10h15 : Eric Guichard (ENSSIB, CIPh) : Ces machines qui fabriquent la culture
11h : Marc Lenglet (European Business School) : Ontologie des marchés, objets financiers et saturation. Quelques remarques en vue d’une approche philosophique des machines financières
12h : Jean-Hugues Barthélémy (MSH Paris Nord, enseignant de lycée) : Raisons et enjeux de la machine comme « individu technique » chez Simondon
14h30 : Henri Desbois (Maître de conférences en géographie à Paris Ouest Nanterre La Défense) : La salle des cartes au cœur de la guerre,
techniques et politiques cartographiques des Cassini à Google
Earth
15h15 : Nadia Barrientos (doctorante en histoire de l’art) : Mécaniques des merveilles : la technique au service de l’incroyable. Escamotages et illusions de l’Antiquité au xixe siècle
16h15 : Frédéric Vengeon (CIPh, enseignant de lycée) : Habiter la machine. De l’objet au milieu technique
Cette dernière séance s’articulera autour du concept et des pratiques d’avant-garde, afin de préciser quelques moments déjà abordés lors des 6 ans de séminaires et pour ouvrir de nouvelles perspectives à cette recherche. La problématique de l’avant-garde « radicale » : la critique de l’art et la critique de la société - quelle alternative de l’art pour l’art contemporain ? Il s’agit ainsi d’interroger de nouveau le concept et les pratiques des avant-gardes historiques.
Séance finale du séminaire organisée avec le soutien du Palais de Tokyo.
Photo : Fragment de l’installation "Drapeaux" de Christian Lebrat, exposition "INSIDE_FABRIKA_OUTSIDE", Moscou, Proekt Fabrika
¿ Le Champ des pourquoi ? est un espace physique (au Palais de la découverte, un lieu Universcience & au Palais de Tokyo) et virtuel (sur Internet), qui réunit toutes les réponses des directeurs de programme du Collège aux questions du public sous forme de codes QR design à flasher, scanner avec un smartphone ou une tablette.
Les personnes qui auront posé des questions de février à mai 2013 au sein du livre Intersections ou sur la page “questions” découvriront les réponses des chercheuses et chercheurs du CIPh en flashant, scannant les codes QR design à l’aide d’une application de reconnaissance de codes QR telle Mobiletag (Appstore, Blackbery store, Google Play, Windows store).
Écrivain et dramaturge, Olivier Cadiot a notamment publié Un nid pour quoi faire (POL,
Paris, 2007) et Un mage en été (POL, Paris, 2010).
Poète, dramaturge, romancier, co-fondateur de la Revue de Littérature Générale, Olivier Cadiot est depuis l’Art poétic’ (POL, 1988) l’auteur d’une œuvre où l’expérimentation littéraire s’empare des régimes de parole d’aujourd’hui, en démultiplie les voix, les vitesses, les effets comiques ou terrifiants. Parce que nombre de ses textes voisinent avec la philosophie d’aujourd’hui, et en portent parfois explicitement la trace – lui-même explique non produire une littérature d’idées, mais s’intéresser « aux moments hybrides de l’idée », lorsque celle-ci voisine avec la monstruosité ou le délire — le Collège lui a proposé de venir évoquer son travail en cours : Olivier Cadiot lira, et commentera, des extraits d’un manuscrit inédit.
Rencontre organisée avec le soutien du Palais de Tokyo.
L’écologie est comprise comme l’étude des relations entre des êtres hétérogènes. Les entités qui composent ces relations sont régulièrement ramenées aux catégories classiques que sont les animaux et les végétaux ; rien ne saurait limiter pourtant l’étendue « du paradigme écologique » à ces seules catégories d’être. Sans remettre en cause l’importance et l’urgence des réflexions qui entourent la sphère des êtres vivants, nous souhaiterions montrer que la compréhension du monde que suppose l’approche philosophique de l’écologie conduit à une réévaluation des catégories fondamentales selon lesquelles nous pensons et percevons le même et l’autre, le possible et l’impossible, le juste et l’injuste, le vivant et le mort… En ouvrant le questionnement écologique à des objets qui ne lui sont pas ordinairement attribués, cette journée contribuera à montrer que la philosophie liée à l’écologie ne se limite pas une philosophie morale appliquée à un objet que serait la nature, mais requiert une orientation dans la pensée qui suppose une orientation de la philosophie elle-même.
Journée organisée en collaboration avec les Éditions Dehors et l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense (Sophiapol) et en partenariat avec le Muséum national d’Histoire naturelle.
9h30 : Ouverture des portes
9h45 : Emilie Hache (philosophe à l’Université de Paris Ouest Nanterre La Défense) : Présentation de la journée
10h : Vinciane Despret (philosophe à l’Université de Liège) : L’écologie pratique des morts
11h : Isabelle Stengers (philosophe, Université Libre de Bruxelles) : L’intrusion de Gaïa et/ou les droits de Pachamama : exercices diplomatiques
12h : — Discussion
14h : Brian Massumi (philosophe, professeur à l’Université de Montréal) : Ce que les bêtes nous apprennent de la politique
15h : Tobie Nathan (ethnopsychiatre, professeur émérite à l’Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis) : Pour une écologie résolue des invisibles non-humains et son application en un parlement des dieux
16h : Projection du film Le Village des damnés de Rolf Willa, présenté par T. Nathan
17h30 : — Discussion autour du film
18h : Projection du film Anata E de Kiomi Yamashita, présenté par V. Despret (sous réserve)
20h : — Discussion autour du film
¿ Le Champ des pourquoi ? est un espace physique (au Palais de la découverte, un lieu Universcience & au Palais de Tokyo) et virtuel (sur Internet), qui réunit toutes les réponses des directeurs de programme du Collège aux questions du public sous forme de codes QR design à flasher, scanner avec un smartphone ou une tablette.
Les personnes qui auront posé des questions de février à mai 2013 au sein du livre Intersections ou sur la page “questions” découvriront les réponses des chercheuses et chercheurs du CIPh en flashant, scannant les codes QR design à l’aide d’une application de reconnaissance de codes QR telle Mobiletag (Appstore, Blackbery store, Google Play, Windows store).
Cette table ronde autour d’Avenirs possibles abordera trois types de questions : Des questions méthodologiques : Quel est le rapport entre la philosophie et les sciences sociales ? Comment des pratiques théoriques peuvent-elles intervenir dans la société contemporaine ? Quelles sont les tâches les plus importantes de la théorie critique aujourd’hui ?
Des questions historiographiques : Comment décrire l’imaginaire historique de notre époque ? En quoi est-il différent de celui des périodes précédentes ? Quel est le rôle de la fatalité dans notre imaginaire historique, et quelles sont les conséquences sociales et politiques du fatalisme contemporain ?
Des questions philosophiques : Quel est le rapport entre la liberté et le déterminisme ? S’agit-il de deux pôles opposés, ou faut-il penser en termes d’agents sociaux qui ne sont déterminés que dans la mesure où ils ont toujours une marge de manœuvre ? Comment est-ce possible de rompre avec des structures déterminées et déterminantes ?
De telles questions nous permettront de mettre en lumière les points forts du livre et de les situer par rapport à un questionnement plus général : Quels sont les enjeux de la théorie critique contemporaine ?
Avenirs possibles. Du bâtiment de la société, de sa façade et de ses habitants de Jan Spurk, éditions Parangon, collection « Situations et critiques », Lyon, 2012.
Débat organisé avec le soutien du Palais de Tokyo.
¿ Le Champ des pourquoi ? est un espace physique (au Palais de la découverte, un lieu Universcience & au Palais de Tokyo) et virtuel (sur Internet), qui réunit toutes les réponses des directeurs de programme du Collège aux questions du public sous forme de codes QR design à flasher, scanner avec un smartphone ou une tablette.
Les personnes qui auront posé des questions de février à mai 2013 au sein du livre Intersections ou sur la page “questions” découvriront les réponses des chercheuses et chercheurs du CIPh en flashant, scannant les codes QR design à l’aide d’une application de reconnaissance de codes QR telle Mobiletag (Appstore, Blackbery store, Google Play, Windows store).
Pour rendre sensible aux enjeux de la traduction comme nouveau paradigme des sciences humaines, nous proposons une lecture des fragments du Poème de Parménide, dans « l’original » grec scandé, dans des traductions en diverses langues, et dans diverses traductions au moins pour le français. On mettra ainsi en évidence comment se fabriquent une origine et un original et, peut-être, comment fonctionne l’histoire de la philosophie.
Lecture organisée avec le soutien du Palais de Tokyo.
L’exposition L’art brut japonais (Paris, Halle Saint-Pierre, 24 mars 2010 - 2 janvier 2011) connut un beau succès ; elle rencontra son public, comme on dit souvent. Effet d’exotisme ? Probablement pas, tant l’exotisme est souvent lié à la flatterie de la décoration, radicalement étrangère à l’art brut.
Pourquoi donc cet engouement pour les productions de l’art brut et celles du Japon en particulier ? Peuvent-elles nous aider à réfléchir sur une certaine forme de « marginalité » dans la société japonaise avec ses acteurs en rupture avec la création artistique « officielle » ? Que dire aussi de la création contemporaine japonaise produite dans des ateliers pour personnes souffrant de handicap mental ?
Si l’art brut a été pensé par son inventeur dans un contexte européen et dans une histoire circonscrite à l’après-guerre, il a aussi permis de donner accès à une vision transversale, à une approche de la connaissance dépassant les formatages de la pensée sur l’art et du savoir en général. Cet enseignement nous permet aujourd’hui de réfléchir à des productions inscrites dans une culture qui, pour la plupart des occidentaux que nous sommes, nous est radicalement étrangère. L’art brut nous offre la possibilité de penser « à côté » et nous enseigne le lien étroit que ces artistes, d’un genre particulier, entretiennent avec le monde. Si les œuvres d’art brut européen, du Japon ou d’ailleurs résonnent si profondément en nous, c’est bien qu’elles nous concernent au plus profond de nous même.
Réfléchir à cet ailleurs sera le thème de ce colloque international qui se déroulera le 23 juin 2013, sous l’égide du Collège International de Philosophie, d’abcd, du NO-MA et de la Halle Saint-Pierre.
Mario del Curto (photographe et réalisateur), Agnès Giard (écrivaine, journaliste, spécialisée dans les questions de sexualité, en particulier au Japon « Les histoires d’amour au Japon », 2012, « L’imaginaire érotique au Japon », 2006, etc.), Yoshiko Hata (directrice artistique du Borderless Art Museum NO-MA, animatrice de l’atelier Suzukake), Rena Kano (critique d’art, historienne de l’art spécialisée dans l’art contemporain japonais), Martine Lusardy (directrice de la Halle Saint-Pierre), Anne Millerand (médecin généraliste, auteur de thèse « La modernisation de la médecine japonaise d’Edo à Meiji : Rupture ou continuité ? »), Barbara Safarova (directrice de programme au CIPh, présidente d’association abcd (art brut connaissance & diffusion)), Philippe Pelletier (géographe et spécialiste du Japon à l’Université Lyon 2), Kyoichi Tsuzuki (éditeur, photographe, curateur indépendant, spécialiste de la création « insolite » au Japon)